J'ai quelque chose.
Aujourd'hui, au bureau, pendant qu'une partie de mon cerveau s'afférait à corriger certaines fonctions, une autre s'interrogeait sur vos occupations journalières. C'est alors qu'une idée m'a flagellé l'esprit, assez pour devoir passer le reste de l'avant-midi à l'infirmerie. Comme l'infirmière s'approchait de moi avec sa trousse de troisième soins, la première étant déjà au service du deuxième qui patientait avant moi, je lui ai expliqué qu'on est jamais mieux servi que par soi-même. Convaincue, comme la carotte et la betterave qui voient la lumière une fois cueillies du jardin pensant que des jours meilleurs sont à venir bien avant de faire la rencontre du broyeur à déchet, je lui ai donc pris ses instruments aseptisés pendant qu'elle se contentait de répliquer que dans son métier, le lion ne s'associe pas avec le cafard. Du moins, pas très souvent. N'ayant rien compris à ses propos et craignant le risque imminent d'une infection neuronale, j'ai rapidement conçu un miroir à partir du sable qui se trouvait dans mes souliers pour refiler la réplique à Nicholas de Lynne. Déboussolé et démontré car sa montre et sa boussole partirent en courant, la réponse n'a pas été trouvée à même la contrainte de temps donnée et il fut jeté hors du studio avant même que la caméra revienne sur l'animateur, l'écrasant du même coup sous les cris accablants d'une foule consternée. Effrayée par les évènements de ce qui jadis était le moment présent, la foule se leva de sitôt, m'enjamba dans les escaliers d'urgence et du même coup disparue, elle qui venait de se transformer en participe passé sur mon tibia.
Enfin, j'ai une idée : sur le blogue lundi prochain, soit le 15 octobre 2007 précisément, je vous invite à partager votre 8 à 5. Naturellement, vous comprendrez qu'il s'agit en fait d'un 8 à 17, mais 8 à 5 sonne mieux. Demandez à votre curé, huissier ou colporteur favori. À la limite, vous pourrez déborder un peu et faire de votre 8 à 5 un 6 à 10. Le but sera quand même de décrire en quelques paragraphes sans formulation boiteuses comment se sera déroulé votre petit quotidien. Une petite incursion beurrée sur une tranche de vie, comme dans Occupation Double. Sauf qu'il n'y aura pas de caméra, pas d'animateur, pas de voyage et pas de prix à gagner.
J'ai quelque chose à vous proposer. C'est fait. Je vous reviens avec une activité cérébrale plus consistante et plus structurée, le tout accompagné de la petite histoire de ma journée, dès lundi prochain. Et vous aussi j'espère. D'ici là, bien, ça sera entre-temps.
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Excellente idée! Est-ce que je peux inviter Boris Vian à la lecture des textes?
RépondreEffacerMO, fais gaffe aux outils que tu utilises. Tu voulais utiliser le ricochet mais a nommé le miroir.. Si l'animateur avait été alerte, tu aurais pu être discalifié.
RépondreEffacerJ'ai hâte de vous décevoir lundi prochain !
Gab, tu peux certes inviter Boris Vian mais on risque de le voir partir cracher sur des tombes..
RépondreEffacerE.T., ça l'air que Yvan était pas trop trop attentif à son propre jeu pour ne pas me donner d'ultimatum. C'était quoi déjà les deux autres outils, un écureuil et puis un téléphone? Je me souviens, plus..
Je vais essayer d'être là.
RépondreEffacerJ'invite personne, pis je ne fournis pas les chips;-)
Cool, j'ai bien hâte de lire vos récits! En passant, y a-t-il quelqu'un dans la gang qui a téléchargé le dernier album de Radiohead? C'est bon?
RépondreEffacerBonne idée Math ! Moi aussi je vais faire mon possible pour essayer de partager avec vous une tranche de mon quotidien...s'il se trouve quelque chose d'intéressant à raconter !
RépondreEffacerAu fait, tu reviens quand faire un tour au Québec, Math ?? Peut-être que tu pourrais être avec nous lors de notre reprise de Cage aux Sports ? Ou sinon, ça nous donnera simplement une autre occasion de se voir.
À bientôt donc,
Nicolas
de 8 a 5, je dormis comme un pétale de pavot dans un chant de céline...
RépondreEffacerpas facile la vie d'artiste qui canote le kayak. qui pianote l'artefact.